Bonjour à tous !
Je suis étudiante en Communication & Médias au Collège de Bois-de-Boulogne. Dans le cadre de mon cours d'intégration en journalisme, j'ai créé ce blog qui traitera de plusieurs aspects psychologiques et sexologiques, puisque ces sujets m'intéressent beaucoup. Bonne visite !

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Tuesday, September 11, 2012

De la révolution sexuelle à aujourd'hui

Bilan à travers les années

La révolution sexuelle est le résultat d’une longue évolution à travers les années, mais c’est en 1968 qu’on souligne son apparition. Qu’est-ce qui s’est passé exactement pour que la société change si radicalement?

En 1967, les femmes ont été soulagées de pouvoir se protéger contre la grossesse grâce à la pilule et en 1974, il leur était permis de se faire avorter. Les femmes étaient désormais beaucoup moins restreintes sur le plan sexuel grâce aux mouvements féministes de l’époque. À la même période, on a remarqué que de plus en plus, les jeunes avaient des relations sexuelles avant de se marier et perdaient leur virginité de plus en plus tôt. De nos jours, les gens ont leur premier rapport sexuel vers 17 ans et demi.

Évolution des mentalités
À travers les années, il y avait de moins en moins de mariages organisés et les couples se mariaient de plus en plus par amour. Ainsi, leur famille était plus unie et le couple ressentait du désir l’un pour l’autre. Par contre, lorsqu’on n’aimait plus son conjoint, il était accepté d’aller voir ailleurs, et donc, de commettre l’adultère.

En 1973, des cours facultatifs d’éducation sexuelle ont été introduits dans les écoles. C’était pour sensibiliser les jeunes aux problèmes des maladies transmissibles sexuellement et aux grossesses non-désirées. Beaucoup de parents ne parlaient pas de ce sujet à leurs filles, ce qui les laissait dans l’ignorance.

Il y a aussi eu plusieurs changements au niveau médiatique. Entre autres, au cinéma, on a commencé à représenter l’acte sexuel, ce qui était impensable autrefois. Dans la presse féminine, l’orgasme des femmes est devenu en quelque sorte «obligatoire» : on le privilégiait énormément.[1]

Une chose qui nous étonne de nos jours, c’est qu’avant 1914, les couples ne se montraient pas nus l’un devant l’autre, car la nudité renvoyait plutôt aux prostituées. De plus, les baisers en public étaient «d’une indécence absolue» et étaient aussi des «crimes d’attentat à la pudeur», selon Anne-Marie Sohn, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Rouen et spécialiste de l’histoire des femmes et de la vie privée. Par contre, la société a évolué et après 1914, s’embrasser en public était devenu tout à fait normal.

Les tabous de l’époque
Jusque dans les années 1950, les femmes ne demandaient jamais à leur partenaire d’avoir des cunnilingus. L’Église condamnait ces pratiques et les gens avaient une mauvaise hygiène personnelle à cette époque. Le coït anal était aussi une pratique taboue que les femmes n’aimaient pas, car cela ne leur apportait aucun plaisir. La masturbation aussi était un sujet tabou. La population croyait que la masturbation pouvait nous faire devenir sourd, nous rendre les mains poilues et nous rendre moins intelligents (le sperme était comparé à la matière blanche du cerveau, donc lors de l’éjaculation, c’était comme si on perdait cette matière blanche et on devenait donc de plus en plus idiot à chaque masturbation), etc.[2]

Les tabous d’aujourd’hui
L’homosexualité est de plus en plus acceptée dans la société d’aujourd’hui. Dans les années 1970, les gens disaient que c’était un vice ou une maladie. Encore une fois, c’est l’évolution des mentalités qui a changé notre perception des choses. Ce qui est réellement tabou de nos jours reste la pédophilie et l’inceste. Ce sont des pratiques qui amènent des conséquences psychologiques néfastes aux gens qui les subissent, comme de graves traumatismes. On refuse également la violence dans les rapports sexuels.

En résumé, la révolution sexuelle a permis aux couples d’être plus libres et heureux dans leur sexualité. Il n’y a presque plus de tabous de nos jours, mais on travaille encore à tous les faire disparaître. Il y a maintenant des cours d’éducation sexuelle dans les écoles, ce qui permet de mieux informer les jeunes sur la contraception, les MTS, etc. De plus, les sexologues peuvent nous rassurer quant à nos inquiétudes face à la sexualité et nous informer davantage.



[1] SOHN, Marie-Anne. «La révolution sexuelle a-t-elle eu lieu?», dans Les Collections de l’histoire, no 5, juin 1999, p. 104-108.
[2] Notes de cours en Biologie de la sexualité, cours complémentaire de session 3, donné par Angela Wells.

Comprendre la pédophilie

Différences entre les deux types de pédophiles

Bien que les parents mettent en garde leurs enfants contre des potentiels abuseurs sexuels, il ne reste néanmoins que les pédophiles sont de grands manipulateurs et sont prêts à tout pour parvenir à leur fin. «La pédophilie est en effet la plus grave des déviances sexuelles. Chaque année elle traumatise, détruit et tue de nombreux enfants.» C’est ce qu’affirme Sœur Marie-Paul Ross, sexologue québécoise. Il existe deux types de pédophiles : les structurels et les situationnels. Ceux-ci sont soumis à différents tests afin de découvrir leur type.

Deux types de pédophilie
D’abord, on retrouve les pédophiles structurels, qui se comportent vraiment comme des prédateurs sexuels. Ils ont toujours eu l’impression d’être attirés par les jeunes enfants. Ils sont dissociés affectivement, car ils croient que les actes qu’ils font sont pour le bien de l’enfant. Il est donc impossible de leur faire suivre des thérapies pour guérir. Ce sont de grands manipulateurs et ils usent de la persuasion pour convaincre les autres de leur innocence. Les seconds sont les pédophiles situationnels, qui ne passent à l’acte par une occasion hasardeuse. Ceux-ci ne sont pas attirés par les enfants habituellement, et regrettent ce qu’ils ont fait. Ensuite, ils tombent souvent dans un état de désespoir, car ils ne comprennent pas ce qui leur arrive. Ils ne sont pas des manipulateurs comme les autres et ne nient pas leurs actes. Ils peuvent suivre des thérapies et ils sont très souvent motivés à se faire soigner.[1]

Tests de dépistage
La pédophilie, étant une déviance sexuelle grave, tient donc habituellement ses origines dans le passé d’une personne. Pour le découvrir, les spécialistes leur font dessiner un arbre, un chemin et une maison. Ils doivent faire ce dessin de façon spontanée. L’arbre représente la relation avec le père. Par exemple, si celui-ci est croche, on comprend qu’il a eu des difficultés avec le père. Ensuite, la maison représente la relation avec la mère. Puis, le chemin symbolise le vécu de la personne.

D’autres tests peuvent être effectués, comme dessiner un homme et une femme. On voit donc les résultats par les parties disproportionnées du corps. Un autre test constitue à dessiner un paysage. Ce qui est irrégulier montre qu’il y a une rivalité avec l’un des deux parents. Sœur Marie-Paul Ross affirme qu’avec les trois types de dessins «on est capable d’évaluer la structure de base de la personne, si elle a une structure déviante, si elle sera capable de se réhabiliter, si elle est dissociée, et même si elle a des traits psychotiques.»

 
En bref, il faut savoir différencier le pédophile structurel du pédophile situationnel. On peut connaître leur type en leur faisant passer divers tests. Les pédophiles situationnels peuvent se faire soigner en thérapie. Il faut faire attention à nos enfants, car selon les statistiques du Ministère de la sécurité publique du Québec, les victimes des infractions sexuelles enregistrées en 2009 étaient surtout des filles de moins de 18 ans (52 %).[2] De plus, il est estimé que 80% à 90% des viols ne sont pas rapportés à la police.[3] Il est donc important d’entretenir une bonne relation avec ses enfants pour qu’ils puissent se confier librement à propos de problèmes aussi atroces.



[1] ROSS, Sœur Marie-Paul. Je voudrais vous parler d’amour… et de sexe, Québec, Éditions Michel-Laffon, 2011, 237 p.
[3]Dictionnaire médical, http://dictionnairemedical.net/1505_Viol.html, visité le 25 septembre 2012.

Bienfaits de l’activité physique

La solution à bien des problèmes


L’activité physique est une composante importante de notre vie que nous ne devrions pas négliger. Elle nous amène de nombreux avantages, tant sur le plan psychologique que physiologique.

Avantages psychologiques :
-          Baisse du stress et réduction de l’anxiété, car les tensions sont relâchées
-          Amélioration de la qualité du sommeil. On s’endort plus facilement puisqu’on a brûlé de l’énergie dans notre journée.
-          Réduction des symptômes de la dépression, grâce à la sérotonine dans le cerveau. Cette molécule, lorsqu’elle est activée, diminue les chances de devenir dépressif.
-          Amélioration de notre estime de soi, car après avoir fait du sport, on se sent bien dans notre peau. De plus, à force de s’entraîner, on voit des changements physiques dans notre corps et cela améliore notre confiance en nous.
-          Libère notre esprit de nos tracas, car elle permet de nous distraire efficacement
-          Rend de bonne humeur, grâce à la sérotonine et l’endorphine, hormones sécrétées par le cerveau
-          Peut créer des liens d’amitié, si vous faites un sport d’équipe
-          Amélioration de l’équilibre émotionnel et psychologique

Avantages physiologiques :
-          Réduction des chances d’avoir une crise cardiaque, de souffrir d’hypertension, de diabète de type 2, d’ostéoporose et d’avoir divers cancers (du sein, du côlon, des ovaires, du poumon) ou avoir un accident vasculaire cérébral
-          Diminution des dépôts de graisse dans notre corps
-          Disparition des tensions musculaires
-          Augmentation de l’espérance de vie et de la qualité de vie

En bref, l’activité physique comporte de nombreux avantages psychologiques et physiques. Elle est nécessaire au maintien d’une vie saine et équilibrée. Il est fortement recommandé à tous d’exercer au moins 30 minutes d’activité modérée à chaque jour, afin d’éviter de contracter les maladies nommées plus haut et de maintenir un bon poids santé.

Pourcentage de personnes ayant déclaré une santé excellente ou très bonne, un faible niveau de stress, l’absence d’un diagnostic d’hypertension, et aucun excédent de poids (embonpoint ou obésité), selon le niveau d’activité physique durant les loisirs, population à domicile de 12 ans et plus, Canada, 2005[1]



Sources :
- CHEVALIER, Richard. À vos marques, prêts, santé!, Québec, ERPI, 2010, 427 p.
- Saines habitudes de vie, http://www.saineshabitudesdevie.gouv.qc.ca/index.php?les-avantages-de-lactivite-physique, visité le 11 septembre 2012.
- Agence de la santé publique du Canada, http://www.phac-aspc.gc.ca/alw-vat/intro/key-cle-fra.php, visité le 11 septembre 2012.




[1] Statistiques Canada, http://www.statcan.gc.ca/pub/82-003-x/2006008/article/phys/c-g/4149031-fra.htm, visité le 11 septembre 2012.