Bonjour à tous !
Je suis étudiante en Communication & Médias au Collège de Bois-de-Boulogne. Dans le cadre de mon cours d'intégration en journalisme, j'ai créé ce blog qui traitera de plusieurs aspects psychologiques et sexologiques, puisque ces sujets m'intéressent beaucoup. Bonne visite !

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Tuesday, September 11, 2012

De la révolution sexuelle à aujourd'hui

Bilan à travers les années

La révolution sexuelle est le résultat d’une longue évolution à travers les années, mais c’est en 1968 qu’on souligne son apparition. Qu’est-ce qui s’est passé exactement pour que la société change si radicalement?

En 1967, les femmes ont été soulagées de pouvoir se protéger contre la grossesse grâce à la pilule et en 1974, il leur était permis de se faire avorter. Les femmes étaient désormais beaucoup moins restreintes sur le plan sexuel grâce aux mouvements féministes de l’époque. À la même période, on a remarqué que de plus en plus, les jeunes avaient des relations sexuelles avant de se marier et perdaient leur virginité de plus en plus tôt. De nos jours, les gens ont leur premier rapport sexuel vers 17 ans et demi.

Évolution des mentalités
À travers les années, il y avait de moins en moins de mariages organisés et les couples se mariaient de plus en plus par amour. Ainsi, leur famille était plus unie et le couple ressentait du désir l’un pour l’autre. Par contre, lorsqu’on n’aimait plus son conjoint, il était accepté d’aller voir ailleurs, et donc, de commettre l’adultère.

En 1973, des cours facultatifs d’éducation sexuelle ont été introduits dans les écoles. C’était pour sensibiliser les jeunes aux problèmes des maladies transmissibles sexuellement et aux grossesses non-désirées. Beaucoup de parents ne parlaient pas de ce sujet à leurs filles, ce qui les laissait dans l’ignorance.

Il y a aussi eu plusieurs changements au niveau médiatique. Entre autres, au cinéma, on a commencé à représenter l’acte sexuel, ce qui était impensable autrefois. Dans la presse féminine, l’orgasme des femmes est devenu en quelque sorte «obligatoire» : on le privilégiait énormément.[1]

Une chose qui nous étonne de nos jours, c’est qu’avant 1914, les couples ne se montraient pas nus l’un devant l’autre, car la nudité renvoyait plutôt aux prostituées. De plus, les baisers en public étaient «d’une indécence absolue» et étaient aussi des «crimes d’attentat à la pudeur», selon Anne-Marie Sohn, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Rouen et spécialiste de l’histoire des femmes et de la vie privée. Par contre, la société a évolué et après 1914, s’embrasser en public était devenu tout à fait normal.

Les tabous de l’époque
Jusque dans les années 1950, les femmes ne demandaient jamais à leur partenaire d’avoir des cunnilingus. L’Église condamnait ces pratiques et les gens avaient une mauvaise hygiène personnelle à cette époque. Le coït anal était aussi une pratique taboue que les femmes n’aimaient pas, car cela ne leur apportait aucun plaisir. La masturbation aussi était un sujet tabou. La population croyait que la masturbation pouvait nous faire devenir sourd, nous rendre les mains poilues et nous rendre moins intelligents (le sperme était comparé à la matière blanche du cerveau, donc lors de l’éjaculation, c’était comme si on perdait cette matière blanche et on devenait donc de plus en plus idiot à chaque masturbation), etc.[2]

Les tabous d’aujourd’hui
L’homosexualité est de plus en plus acceptée dans la société d’aujourd’hui. Dans les années 1970, les gens disaient que c’était un vice ou une maladie. Encore une fois, c’est l’évolution des mentalités qui a changé notre perception des choses. Ce qui est réellement tabou de nos jours reste la pédophilie et l’inceste. Ce sont des pratiques qui amènent des conséquences psychologiques néfastes aux gens qui les subissent, comme de graves traumatismes. On refuse également la violence dans les rapports sexuels.

En résumé, la révolution sexuelle a permis aux couples d’être plus libres et heureux dans leur sexualité. Il n’y a presque plus de tabous de nos jours, mais on travaille encore à tous les faire disparaître. Il y a maintenant des cours d’éducation sexuelle dans les écoles, ce qui permet de mieux informer les jeunes sur la contraception, les MTS, etc. De plus, les sexologues peuvent nous rassurer quant à nos inquiétudes face à la sexualité et nous informer davantage.



[1] SOHN, Marie-Anne. «La révolution sexuelle a-t-elle eu lieu?», dans Les Collections de l’histoire, no 5, juin 1999, p. 104-108.
[2] Notes de cours en Biologie de la sexualité, cours complémentaire de session 3, donné par Angela Wells.

Comprendre la pédophilie

Différences entre les deux types de pédophiles

Bien que les parents mettent en garde leurs enfants contre des potentiels abuseurs sexuels, il ne reste néanmoins que les pédophiles sont de grands manipulateurs et sont prêts à tout pour parvenir à leur fin. «La pédophilie est en effet la plus grave des déviances sexuelles. Chaque année elle traumatise, détruit et tue de nombreux enfants.» C’est ce qu’affirme Sœur Marie-Paul Ross, sexologue québécoise. Il existe deux types de pédophiles : les structurels et les situationnels. Ceux-ci sont soumis à différents tests afin de découvrir leur type.

Deux types de pédophilie
D’abord, on retrouve les pédophiles structurels, qui se comportent vraiment comme des prédateurs sexuels. Ils ont toujours eu l’impression d’être attirés par les jeunes enfants. Ils sont dissociés affectivement, car ils croient que les actes qu’ils font sont pour le bien de l’enfant. Il est donc impossible de leur faire suivre des thérapies pour guérir. Ce sont de grands manipulateurs et ils usent de la persuasion pour convaincre les autres de leur innocence. Les seconds sont les pédophiles situationnels, qui ne passent à l’acte par une occasion hasardeuse. Ceux-ci ne sont pas attirés par les enfants habituellement, et regrettent ce qu’ils ont fait. Ensuite, ils tombent souvent dans un état de désespoir, car ils ne comprennent pas ce qui leur arrive. Ils ne sont pas des manipulateurs comme les autres et ne nient pas leurs actes. Ils peuvent suivre des thérapies et ils sont très souvent motivés à se faire soigner.[1]

Tests de dépistage
La pédophilie, étant une déviance sexuelle grave, tient donc habituellement ses origines dans le passé d’une personne. Pour le découvrir, les spécialistes leur font dessiner un arbre, un chemin et une maison. Ils doivent faire ce dessin de façon spontanée. L’arbre représente la relation avec le père. Par exemple, si celui-ci est croche, on comprend qu’il a eu des difficultés avec le père. Ensuite, la maison représente la relation avec la mère. Puis, le chemin symbolise le vécu de la personne.

D’autres tests peuvent être effectués, comme dessiner un homme et une femme. On voit donc les résultats par les parties disproportionnées du corps. Un autre test constitue à dessiner un paysage. Ce qui est irrégulier montre qu’il y a une rivalité avec l’un des deux parents. Sœur Marie-Paul Ross affirme qu’avec les trois types de dessins «on est capable d’évaluer la structure de base de la personne, si elle a une structure déviante, si elle sera capable de se réhabiliter, si elle est dissociée, et même si elle a des traits psychotiques.»

 
En bref, il faut savoir différencier le pédophile structurel du pédophile situationnel. On peut connaître leur type en leur faisant passer divers tests. Les pédophiles situationnels peuvent se faire soigner en thérapie. Il faut faire attention à nos enfants, car selon les statistiques du Ministère de la sécurité publique du Québec, les victimes des infractions sexuelles enregistrées en 2009 étaient surtout des filles de moins de 18 ans (52 %).[2] De plus, il est estimé que 80% à 90% des viols ne sont pas rapportés à la police.[3] Il est donc important d’entretenir une bonne relation avec ses enfants pour qu’ils puissent se confier librement à propos de problèmes aussi atroces.



[1] ROSS, Sœur Marie-Paul. Je voudrais vous parler d’amour… et de sexe, Québec, Éditions Michel-Laffon, 2011, 237 p.
[3]Dictionnaire médical, http://dictionnairemedical.net/1505_Viol.html, visité le 25 septembre 2012.

Bienfaits de l’activité physique

La solution à bien des problèmes


L’activité physique est une composante importante de notre vie que nous ne devrions pas négliger. Elle nous amène de nombreux avantages, tant sur le plan psychologique que physiologique.

Avantages psychologiques :
-          Baisse du stress et réduction de l’anxiété, car les tensions sont relâchées
-          Amélioration de la qualité du sommeil. On s’endort plus facilement puisqu’on a brûlé de l’énergie dans notre journée.
-          Réduction des symptômes de la dépression, grâce à la sérotonine dans le cerveau. Cette molécule, lorsqu’elle est activée, diminue les chances de devenir dépressif.
-          Amélioration de notre estime de soi, car après avoir fait du sport, on se sent bien dans notre peau. De plus, à force de s’entraîner, on voit des changements physiques dans notre corps et cela améliore notre confiance en nous.
-          Libère notre esprit de nos tracas, car elle permet de nous distraire efficacement
-          Rend de bonne humeur, grâce à la sérotonine et l’endorphine, hormones sécrétées par le cerveau
-          Peut créer des liens d’amitié, si vous faites un sport d’équipe
-          Amélioration de l’équilibre émotionnel et psychologique

Avantages physiologiques :
-          Réduction des chances d’avoir une crise cardiaque, de souffrir d’hypertension, de diabète de type 2, d’ostéoporose et d’avoir divers cancers (du sein, du côlon, des ovaires, du poumon) ou avoir un accident vasculaire cérébral
-          Diminution des dépôts de graisse dans notre corps
-          Disparition des tensions musculaires
-          Augmentation de l’espérance de vie et de la qualité de vie

En bref, l’activité physique comporte de nombreux avantages psychologiques et physiques. Elle est nécessaire au maintien d’une vie saine et équilibrée. Il est fortement recommandé à tous d’exercer au moins 30 minutes d’activité modérée à chaque jour, afin d’éviter de contracter les maladies nommées plus haut et de maintenir un bon poids santé.

Pourcentage de personnes ayant déclaré une santé excellente ou très bonne, un faible niveau de stress, l’absence d’un diagnostic d’hypertension, et aucun excédent de poids (embonpoint ou obésité), selon le niveau d’activité physique durant les loisirs, population à domicile de 12 ans et plus, Canada, 2005[1]



Sources :
- CHEVALIER, Richard. À vos marques, prêts, santé!, Québec, ERPI, 2010, 427 p.
- Saines habitudes de vie, http://www.saineshabitudesdevie.gouv.qc.ca/index.php?les-avantages-de-lactivite-physique, visité le 11 septembre 2012.
- Agence de la santé publique du Canada, http://www.phac-aspc.gc.ca/alw-vat/intro/key-cle-fra.php, visité le 11 septembre 2012.




[1] Statistiques Canada, http://www.statcan.gc.ca/pub/82-003-x/2006008/article/phys/c-g/4149031-fra.htm, visité le 11 septembre 2012.

Maxime Pouliot, sexologue chevronné

Entrevue

Maxime Pouliot a un parcours hors de l’ordinaire. Il s’intéresse beaucoup au comportement humain. C’est pour cela qu’il a complété un DEC en travail social et un BAC en sexologie. Il s’est beaucoup impliqué dans son domaine. Par exemple, il a été président de l’association étudiante en sexologie et il est venu faire son stage au Collège de Bois-de-Boulogne. À ma demande, il a accepté avec plaisir de m’accorder cette entrevue.

Vous avez complété un DEC en travail social. Qu’est-ce qui vous intéressait dans cette profession ?

En fait, j’ai complété un DEC en travail social parce que je savais que je voulais travailler avec les humains, mais j’ignorais spécifiquement dans quel domaine. J’ai toujours eu une curiosité et une hypersensibilité pour l’être humain et j’ai surtout voulu l’analyser, le comprendre et l’explorer. Alors pourquoi ne pas trouver un métier dans lequel je pourrais le faire, en plus de participer au mieux-être de certaines personnes? J’aurais pu faire un métier de tête en sciences, en droit ou autre, mais j’ai suivi mon cœur pour ce qui m’allume réellement, même si ça amène un statut social moins impressionnant.

Pourquoi avez-vous changé d’orientation pour aller étudier en sexologie?

En travail social au cégep, j’ai appris beaucoup de techniques. On passait beaucoup de temps à pratiquer la relation d’aide, l’animation de groupe, faire des stages, apprendre des notions pratiques pour le métier sans trop voir de théories abstraites. J’ai bifurqué en sexologie parce que j’ai eu envie d’explorer mon potentiel analytique en choisissant un sujet extrêmement complexe qu’est la sexualité humaine, tout en étant dans une branche connexe.

Parlez-moi de votre blog http://espacesexualite.tumblr.com/. D’où vous est venue l’idée de créer un blog? Pouvez-vous nous expliquer le concept?

L’idée d’une « boîte à questions » vient d’une suggestion de collègues du cours universitaire parallèle au stage. De plus, un blog rejoint une plus grande population. Cet outil a très bien fonctionné : il a recensé un peu plus de 1300 clics depuis sa création en septembre. Les étudiants ont souvent des questions par rapport à la sexualité, et la nature intime du sujet peut rebuter certaines personnes qui préfèrent ne pas poser de questions en face à face. Les questions étaient donc posées de manière totalement anonyme et je rédigeais des réponses informatives pour en faire profiter l’auteur de la question, en plus des autres personnes intéressées par le sujet.

Quels étaient les questions les plus fréquentes qui vous étaient posées ?

Lors de mon stage, il faut mentionner que la clientèle était âgée d’environ 17 à 21 ans. Ceux-ci n’ont donc pas les mêmes problèmes et inquiétudes que les adultes plus âgés qu’eux. Les questions qui revenaient fréquemment portaient la plupart sur le désir sexuel. Par exemple, il m’était fréquemment posé des questions de ce genre : Est-il normal que je n’atteigne pas d’orgasme? Le point G existe-t-il vraiment ? Comment devrait se passer la première relation sexuelle ? Est-il néfaste de se masturber ? D’autres questions portaient sur la peine d’amour, la virginité, l’homosexualité, l’amitié homme/femme, etc.

Finalement, qu’est-ce qui vous motive à continuer en sexologie?

D’emblée, la sexualité humaine ne laisse personne indifférent. Dès que je dis que je suis dans le domaine de la sexologie, j’ai toujours droit à une panoplie de commentaires ou de questions, souvent très personnelles. Il y a clairement un grand besoin d’être informé sur ce sujet dans la population.

Ce qui me passionne et me fascine de ma profession, c’est qu’on peut apaiser tellement d’angoisses en ne faisant que donner de l’information fiable sur la sexualité. Les gens doivent obtenir des réponses à leurs questions, sinon l’anxiété prend le dessus et nuira à la satisfaction sexuelle. De plus, c’est directement en lien avec mes intérêts et compétences pour la pédagogie, parce qu’en plus de transmettre des connaissances, celles-ci contribuent à faire cheminer personnellement les gens qui les reçoivent. 

Les massages, donneurs de bien-être

Explication des effets bénéfiques produits par les massages


Saviez-vous que les massages ont de nombreux effets positifs tant sur le plan physique que psychologique?

Au niveau physique
En effet, ils permettent de soulager les tensions musculaires en dénouant les muscles tendus. Notre posture s’en trouve donc améliorée. De plus, notre système immunitaire devient plus efficace à la suite de massages, car les déchets et les toxines du corps seront expulsés plus facilement. Ensuite, la circulation sanguine est plus efficace : le sang se rend plus aisément aux cellules du corps pour les nourrir. Puis, la guérison des blessures est accélérée, à cause des deux avantages précédents, et notre système immunitaire est renforcé. Enfin, le massage donne une allure saine à la peau.

Au niveau psychologique
De plus, le massage apporte une grande sensation de réconfort, puisqu’il est administré par quelqu’un qui veut nous faire plaisir (ex : un massothérapeute ou un proche). Cela nous permet de relaxer, de penser à autre chose que nos problèmes quotidiens, et cela réduit notre niveau de stress et d’anxiété. Après un massage, on se sent revigoré; notre état d’esprit est plus alerte et on peut donc mieux se concentrer sur nos travaux. Finalement, avoir le corps et l’esprit détendus améliore la qualité du sommeil.

Quelques solutions avantageuses
Si vous hésitez à aller vous faire masser pour des raisons financières, votre partenaire et vous-même pouvez apprendre les techniques de base du massage. Il existe de nombreux ouvrages traitant de ce sujet.

Si vous êtes à votre bureau et que vous êtes tendus, prenez une petite pause d’environ 10 minutes pour vous masser vous-même. Il existe des techniques d’automassage qui sont très efficaces pour réduire le stress et les tensions musculaires. En bref, on s’étire les bras et le haut du dos, on masse nos tempes et notre visage, puis on masse le cou, ce qui nous détend instantanément. Ensuite, on presse nos bras et nos mains, en mettant de la pression sur les zones sensibles. Puis, on masse le bas de notre dos et finalement, on masse la jambe de haut en bas. C’est très utile s’il n’y a personne a votre portée pour vous administrer un massage!


Sources :
CAPELLINI, Steve et al. Les Massages pour les nuls, Paris, Éditions First, 2009, 332 p.
Massages à Paris, http://www.massageaparis.fr/bienfaits-des-massages.php, visité le 27 février 2012.
Info Massage, http://www.info-massage.com/-Les-bienfaits-du-massage-.html, visité le 27 février 2012.
Guide Thalasso, http://www.guide-thalasso.com/bienfaits-massage.html, visité le 27 février 2012.

Ce qui se passe dans la tête des ados

Analyse de leur comportement

Les jeunes sont très souvent qualifiés de personnes qui ne réfléchissent pas aux conséquences de leurs actes, de sans-tête, d’immatures, d’irresponsables. Ils recherchent les sensations fortes et les comportements à risques. Nous avons cherché à savoir pourquoi ils agissent ainsi.

Cerveau en développement
Les scientifiques ont découvert que notre cerveau prend beaucoup plus de temps que nous le pensions à se développer. En effet, une étude réalisée par le NIH (National Institutes of Health) indique que notre cerveau subit d’énormes changements ente 12 et 25 ans. Il ne se développe pas beaucoup, mais de nouvelles connections et modifications s’y font.

Plusieurs articles scientifiques iront jusqu’à dire que les adolescents adoptent des comportements à risques, simplement parce que leur cerveau n’est pas développé, et pourront même affirmer qu’ils sont «semblables à des retardés mentaux»[1]. Dans les faits, cette affirmation n’est pas vraie tout. D’autres recherches démontrent que selon la théorie de l’évolution, les adolescents sont capables de s’adapter facilement aux changements dans leur environnement, grâce à leurs nouvelles expériences et aux risques qu’ils prennent. Leurs comportements sont donc utiles pour leur avenir, pour qu’ils deviennent des adultes accomplis. De plus, dire que les adolescents sont stupides, impulsifs, égoïstes n’est pas la bonne manière de les caractériser. Malheureusement, la population ne remarque que les côtés négatifs du comportement des adolescents.

Préférence pour le danger

À l’adolescence, les jeunes veulent expérimenter de nouvelles choses, rencontrer de nouvelles personnes et élargir leur cercle d’amis, ce qui leur permet de se sentir plus heureux et intégrés dans la société. Par contre, ils ont aussi des comportements à risques. C’est souvent l’âge où ils ont leurs premiers contacts sexuels (parfois sans protection), où ils excèdent largement les limites de vitesse, où ils commencent à fumer, à boire sans modération, etc. En effet, une grande part des accidents mortels des jeunes de 15 à 25 ans sont reliés aux comportements à risques. Aux États-Unis, le tiers des décès des adolescents est causé par leur conduite dangereuse et l’alcool est souvent impliqué.[2]

Il est prouvé que les jeunes ont une grande préférence pour les risques entre 14 et 17 ans. Ils connaissent très bien les conséquences de leurs actes, mais ils privilégient le plaisir. Impressionner leurs amis fait aussi partie de l’équation. Lorsque les jeunes font face à des choix, ils reconnaissent les risques autant que les adultes. Par contre, contrairement aux adultes, les adolescents accordent plus de poids aux récompenses de leurs actes (reconnaissance de leurs amis, victoire importante, etc.) qu’aux conséquences de leurs actes (contravention, mort, blessures, etc.)

Ce qui peut aussi caractériser les adolescents est le fait qu’ils aiment se retrouver avec des gens du même âge qu’eux pour découvrir de nouvelles choses ensemble. Ils accordent beaucoup d’importance à leurs relations, car elles leur permettent de s’identifier à des gens qui ont des valeurs ou des idées semblables. Donc, si un jeune est exclu par son cercle d’amis pour une raison ou une autre, il va se sentir très déprimé, ce qui peut même mener au suicide, s’il ne règle pas son problème.

Le rôle des parents dans tout ça?
Ceux-ci doivent savoir bien informer leurs enfants sur les comportements à risques, tout en leur laissant une certaine liberté. De plus, si les parents ont déjà vécu une situation semblable à celle de leurs enfants, ceux-ci écouteront certainement les conseils de leurs parents. Ainsi, savoir équilibrer restrictions et libertés permettra au jeune de bien s’épanouir dans la vie.



[1] DOBBS, David. «Beautiful Teenage Brains» dans National Geographic, Vol. 220, No. 4, octobre 2011, p. 37-59.
[2] Ibid

L'amour, décodé par les scientifiques

Études scientifiques sur les hormones et leurs effets dans nos relations

Nous allons explorer ce qui cause le sentiment amoureux. Pourquoi sommes-nous attirés par une personne et non une autre? Que se passe-t-il hormonalement dans notre corps qui suscite cette émotion?

Selon Dr. Harville Hendrix, thérapeute conjugal et éducateur, nous sommes attirés par ceux qui ont les mêmes caractéristiques, soit physiques ou psychologiques, que ceux qui nous ont élevés et aimés pendant notre enfance. L’image de ces gens nous reste imprimée dans la tête inconsciemment, et lorsque nous faisons une nouvelle rencontre et que certains éléments coïncident avec cette image (comme le sourire ou un trait de caractère), c’est là qu’apparaît le coup de foudre. Nous sommes attirés instinctivement vers quelqu’un, sans vraiment savoir pourquoi. Tout est inconscient. En effet, basé sur des statistiques, le livre 100% Americans, écrit par Daniel Evan Weiss, montre que 57% des femmes aux États-Unis croyaient au coup de foudre.

Par contre, le coup de foudre peut aussi vous attirer vers quelqu’un aux valeurs opposées. Prenons l’exemple d’une femme, nommée Lenore, qui est tombée en amour avec Larry, car il était amusant et avait un grand sens d’aventure. Quand Lenore était petite, ses parents lui disaient que s’amuser n’avait pas d’importance, car il fallait se concentrer sur les études. Puisque Larry représentait l’opposé de ses parents, elle a eu le coup de foudre pour lui.

Mais après, que se passe-t-il au cours de la relation pour qu’un couple reste ensemble? Selon Dr. Helen Fisher, anthropologiste, dans son étude intitulée Anatomy of Love, plusieurs hormones ont une influence considérable sur le comportement des amoureux. Entre autre, les amphétamines appelées phényléthylamine (PEA), dopamine et norépinephrine procurent des sensations de bien-être. Par contre, leur effet commence à diminuer après deux ou trois ans, ce qui amène un très grand nombre de couples à se séparer puisqu’ils ne ressentent plus d’attirance l’un envers l’autre.

Il est tout de même possible que les couples restent ensemble, grâce à d’autres hormones. Lorsqu’ils passent la phase de la passion, ils tombent dans une phase d’attachement. Cette fois-ci, ce sont les endorphines qui font effet : elles apaisent l’esprit et donnent un sens de sécurité au couple. Il est primordial de se rendre à cette phase pour maintenir une relation durable et stable. On passe donc de l’amour passionné à l’amour compatissant, où l’on aime l’autre pour qui il est vraiment.

Le singe nu, une impressionnante créature


Critique du livre Le singe nu

Desmond Morris, zoologue, compare les comportements humains à celui des singes. Il surnomme l’homo sapiens «le singe nu», car il est la seule espèce de singe qui n’a pas de poils. Dans son roman, l’être humain a énormément de ressemblances avec ses cousins poilus. En effet, nous sommes une espèce de singe qui s’est adaptée à son environnement.

Thèmes
L’auteur divise son livre en 8 parties : les origines de l’homo sapiens, la sexualité, l’éducation, l’exploration, le combat, l’alimentation, le combat et le rapport avec les autres animaux. Il est vraiment intéressant de voir sa perception de l’être humain, car il le décrit d’un point de vue qui nous déstabilise totalement. De plus, Morris fait preuve de sens de l’humour, ce qui rend la lecture du livre encore plus plaisante.

Par exemple, on y apprend que l’homo sapiens n’a pas de pelage, car il l’aurait perdu lors d’un processus de refroidissement. Puisqu’il vivait en forêt avant, il avait besoin de poils. Par contre, il a aussi commencé à se déplacer dans les plaines. Il avait donc trop chaud et le corps a dû s’adapter.

Amour et sexualité
Morris y explique aussi le processus de formation des couples humains, qui est très semblable à celui des singes! L’homme a un instinct d’animal, et il veut donc plaire à la femelle qu’il désire. Il va donc lui donner de petites attentions et essayer de la séduire. Ensuite viendront les activités pré-copulatoires, où le couple s’embrasse et où le désir se fait sentir. Puis, il y a la copulation, où le couple passe à l’acte.

Comme on peut le remarquer, le plus long chapitre porte sur la sexualité. L’être humain est la seule espèce aux lèvres retroussées à l’extérieur et de couleur rouge. Ces deux caractéristiques renvoient des signaux sexuels, car cela rappelle les parties génitales de la femme.

Théorie darwinienne
Comme le dit si bien le journaliste Arthur Koestler, «quand on se regarde dans une glace après avoir lu ce livre, on ne se voit plus de la même façon.» C’est une analyse très complète sur les comportements humains et ça nous montre comment on a évolué, si l’on croit à la théorie du darwinisme, où l’homme serait apparu il y a 6 à 7 millions d’années grâce à l’effet de la sélection naturelle (ceux qui avaient les meilleurs gènes survivaient). Bien que ce livre date des années 1967, il est très bien documenté et les sujets sont encore d’actualité! Par contre, certaines religions, comme le christianisme, ne soutiennent pas la théorie darwinienne, puisqu’ils croient que les premiers humains sur Terre auraient été envoyés par Dieu et ne seraient pas le fruit de l’évolution. Toutefois, je recommande fortement cette lecture à tout le monde, peu importe votre religion, car il est intéressant de connaître les points de vue qui diffèrent des nôtres, ou d’en apprendre davantage sur l’être humain.


Pour les intéressés, voici la bibliographie de ce livre :
MORRIS, Desmond. Le singe nu, Paris, Éditions Bernard-Grasset, 1968, 313 p.

Saturday, September 8, 2012

Les 9 secrets d'une relation durable

Tout ce qu’il faut savoir

Vous êtes souvent déçus par vos relations, car vous n’arrivez pas à rester en couple avec la même personne? Voici ce qu’il vous faut pour entretenir une relation à long terme.

Apprendre à se connaître soi-même
On doit d’abord savoir ce qu’on recherche chez un partenaire et ce qu’on veut éviter. Par exemple, certaines personnes favorisent ceux qui sont romantiques et attentionnés, tandis que d’autres favorisent les gens drôles et sociables. En sachant ce qu’on veut, on a plus de chances de trouver quelqu’un qui correspond à nos goûts, et donc, d’être plus heureux dans cette relation.

S’intéresser à l’autre
Il est primordial de connaître les intérêts, les passions et le passé de notre partenaire. Celui-ci verra qu’on s’intéresse à lui et qu’il est important à nos yeux. De plus, cela permet de se rapprocher de l’autre et de découvrir des intérêts communs. Cela élargit aussi les sujets de conversation qu’un couple peut entretenir.

Avoir une bonne confiance en soi
Cela permet de se sentir à l’aise et en confiance avec son partenaire. De même, on est moins tenté d’être jaloux, puisqu’on s’accepte comme on est et qu’on arrive à s’aimer. Cela amène aussi une meilleure satisfaction sexuelle au sein du couple, car on n’a pas peur que l’autre nous juge. On sait qu’il nous aime tel qu’on est.

Bien communiquer
De plus, il faut regarder ce qui n’a pas marché dans nos relations précédentes. Peut-être est-ce à cause d’un manque de communication. Il est très important dans nos relations de parler de nos problèmes ouvertement et d’écouter l’autre. Il ne faut pas ignorer ce qui nous ronge, les choses n’en seront qu’empirées. Il faut qu’un bon climat s’installe pour que le dialogue se fasse dans le respect. Les conflits conjugaux se règlent avec une bonne communication. Il faut aussi apprendre à faire des compromis.

Avoir confiance en l’autre
Une relation amoureuse doit être basée sur la confiance pour bien fonctionner. Contrairement à ce que certains peuvent penser, la jalousie n’est pas une preuve d’amour. C’est plutôt de l’insécurité de la part d’un partenaire. Celui-ci a peur que l’autre leur soit infidèle. La personne jalouse doit arrêter de vouloir tout contrôler dans la vie de l’autre et doit lui laisser ses libertés. Par exemple, lire les courriels de l’autre personne est une atteinte à sa vie privée. Il faut établir un climat de confiance mutuel pour que la relation dure.

Établir une complicité
Se comprendre par un simple regard, par un simple geste. Une telle complicité s’installe avec le temps. Il faut bien comprendre les besoin de l’autre et avoir passé beaucoup de beaux moments inoubliables avec l’autre (ex : activités, passe-temps, moments forts et sorties de couple).

Franchir les étapes
Il ne faut pas idéaliser une relation amoureuse. Rien n’est parfait, et c’est certain qu’il va y avoir des conflits. Il est aussi normal qu’avec le temps, une baisse de la passion amoureuse se fasse sentir. Ce sont des étapes qui surviennent dans toutes les relations, et il ne faut pas abandonner notre partenaire pour ces raisons.

Quoi éviter dans une relation
D’abord, comme mentionné plus haut, la jalousie n’amène que de la discorde dans le couple. Ensuite, on doit faire attention à ne pas être dépendant affectif. La plupart de ceux-ci ont une faible estime de soi, et ils sentent le besoin de toujours se faire aimer. Souvent, cela aura pour effet que l’autre partenaire se sentira étouffé. Finalement, il faut éviter d’être infidèle, car la personne trompée va se sentir blessée et cela peut mener à l’échec de la relation.

Quoi faire pour s’occuper en couple
Il est important d’offrir du temps à notre relation de couple. On peut prévoir une sortie par semaine avec notre amoureux. De plus, à la maison, on peut faire les tâches ensemble, tout comme faire le souper, laver la vaisselle, planter les fleurs dans le jardin, etc. On peut aussi aller prendre une marche et en profiter pour discuter. Si vous faites du sport, comme du jogging ou du tennis, vous pouvez le faire avec votre conjoint. Tout cela aidera le couple à se renforcer et à avoir des moments pour se retrouver. Le couple sera donc plus uni et heureux.

En bref, pour avoir une relation stable et de longue durée, il faut y investir beaucoup de temps. De plus, on doit apprendre à bien se connaître, à avoir confiance en soi et en son partenaire. On doit cultiver de bons sentiments positifs dans la relation et apprendre à bien régler ses problèmes en communiquant. Finalement, il faut s’intéresser à l’autre et bâtir une belle complicité.


Sources :

- LANGIS, Pierre et Bernard GERMAIN. La sexualité humaine, Saint-Laurent, ERPI, 2009, 596 p.

- Espace sexualité, http://espacesexualite.tumblr.com/, visité le 26 février 2012.

Groupe sanguin et personnalité

Sont-ils réellement liés entre eux?

Les Japonais croient fortement que le groupe sanguin d’un individu définit sa personnalité. Mais qu’en disent les faits scientifiques? Malgré que peu d’études aient été faites à ce sujet, la psychologue française  Léone Bourdel aborde ce sujet dans son livre intitulé Groupes Sanguins et Tempéraments (Maloine, Paris, 1960).

En effet, Léone Bourdel a effectué une recherche qui démontre le lien existant entre notre groupe sanguin et notre personnalité. Elle y classifie 4 types de caractère selon les 4 groupes sanguins.[1]

Groupe sanguin A : harmonique
Ceux-ci représentent 42% de la population canadienne, selon un recensement réalisé par Héma-Québec en 2004. Les personnes de ce groupe sanguin sont très sensibles à ce qui les entoure. Cela leur prend du temps pour se remettre d’un évènement difficile. Par contre, ce sont des gens perfectionnistes, ordonnés, patients et réservés.

Groupe sanguin B : rythmique
Ceux-ci représentent 9% de la population canadienne. Ils ne se laissent pas influencer par leur milieu extérieur. Ils sont des gens indépendants, persévérants, fonceurs et qui font preuve de beaucoup d’originalité. Par contre, on peut leur reprocher de ne pas suivre les règles, de vouloir faire à leur tête.

Groupe sanguin O : mélodique
Une pluralité de la population canadienne (46%) est de groupe sanguin O. Ces personnes s’adaptent le plus facilement aux changements. Ils sont aussi dynamiques et enthousiastes. Par contre, ce sont eux qui démontrent le moins d’originalité, puisqu’ils «suivent la masse».

Groupe sanguin AB : complexe
Ils représentent 3% de la population canadienne. Les gens du groupe AB ont un peu du caractère de chaque groupe sanguin, c’est pour cela qu’on dit qu’ils sont complexes. Au travail, ce sont des gens efficaces, mais dans les relations avec les gens, on ne sait jamais ce qu’ils ressentent, car ils arrivent très bien à cacher leurs émotions. Leur humeur est aussi très variable.

Croyances japonaises

Les Japonais croient aussi très fortement à la théorie des groupes sanguins. Ils l’appellent « Ketsu-eki-gata ». Plusieurs employeurs japonais demanderont quel est le groupe sanguin de leurs futurs employés potentiels, car c’est un critère de sélection pour eux. Leur but est de former une équipe de travail la plus efficace possible, en variant les groupes sanguins mais en en favorisant certains, comme le groupe A, car ceux-ci sont plus actifs, sérieux et organisés. Cette technique de recrutement commence aussi à se mettre en place aux États-Unis, où les patrons favorisent certaines personnes en raison de leur groupe sanguin. Par contre, ce n’est pas encore le cas du Québec. De plus, au Japon, les couples peuvent savoir s’ils sont compatibles ou non avec leurs partenaires grâce à leur type sanguin. Par contre, cette idéologie ne se base pas nécessairement sur des faits scientifiques. En effet, selon le site Aujourd’hui la Corée[2], il est déclaré que la théorie des groupes sanguins est tellement ancrée dans la mentalité japonaise, que chaque groupe sanguin s’efforce le plus possible (consciemment ou pas) de satisfaire aux traits de personnalités propre à son groupe.

Sources :
Alchimia Magazine, http://www.alchimia-magazine.com/groupe_sanguin.htm, visité le 19 février 2012.



[1] GAUQUELIN, Michel. Découvrir et connaître les autres, Paris, La Bibliothèque du CEPL, 1970, 251 p.